L’assemblée générale de l’AAHAR , aura lieu le 16 novembre 2018 à 20h30 la salle des fêtes d’Aulnay de Saintonge , elle sera suivie d’une conférence.
Haude Morvan, maître de conférence en histoire de l’art à l’université de Bordeaux-Montaigne fera découvrir » l’art et la mort en Aquitaine au Moyen-Age ». L’art funéraire des premiers chrétiens ne diffère pas de celui de l’Empire romain ( nécropole, inhumation, sarcophages en pierre sculptée pour le plus aisés ), même si des signes nouveaux apparaissent : chrisme, scènes bibliques.
Après l’ An mil, l’effigie du défunt sur sa tombe devient fréquente pour les élites ( gisants des évêques, abbés, rois et reines) ou dalles gravées pour la bourgeoisie urbaine.
L’écrit prend une place plus importante sur les tombes et vise à susciter la prière des spectateurs de même que des images des rites funéraires : bénédiction du corps, cortège des pleurants, anges encensant le corps.
Au XVIè siècle, la typologie des monuments funéraires ne change pas fondamentalement mais s’ouvre au vocabulaire ornemental de la Renaissance.