L’indigo des Indes est le premier colorant végétal bleu qui arrive à Constantinople avec les caravanes de la soie. Mais les marins vénitiens hésitent entre ces feuilles séchées, nauséabondes et la pierre précieuse bleue, lapis-lazuli. C’est la tentation de Venise. Au XVIe siècle, le pastel toulousain est le seul pigment en Europe pour teindre un tissu en bleu. Plus cher que l’or, que le Pomerol ou la truffe noire du Périgord, il fait perdre la tête aux navigateurs, aux teinturiers comme aux peintres de la Renaissance. Les cartes maritimes n’existaient pas encore, pourtant on crée spécialement pour le pastel » La route maritime de l’or bleu » pour rejoindre Anvers par les ports de Bordeaux et de la Rochelle.
Par Daniel BERNARD, écrivain et conférencier
Jeudi 7 décembre 2023 à 18h30 aux Archives départementales , site de Jonzac
Entrée libre ( dans la limite des places disponibles )
05 46 48 91 13—–archivesjonzac@charente-maritime.fr