Conférence « la langue gauloise et ses applications locales ».

Conférence proposée par la Société d’archéologie et d’histoire de la Charente-Maritime, animée par Bernard Petit, professeur agrégé d’histoire.

Il évoquera l’ancienneté et l’ampleur spatiale de la diffusion de ce que les chercheurs nomment plutôt le vieux-celtique continental, puis présentera les caractères d’une langue à déclinaisons, probablement cinq. Enfin, il évoquera les aspects plus locaux perceptibles à partir surtout de l’épigraphie de l’époque gallo-romaine, de l’instrumentum et quelques autres supports divers.

Il montrera des aspects nouveaux de la recherche à partir des pratiques linguistiques de tradition celtique analysable depuis la conquête romaine jusqu’au IIIe siècle. Par exemple, les noms de personnes du pays charentais, voire de la Gironde, présentent longtemps et de manière surprenante peu de comparaisons avec ceux des peuples voisins, mais au contraire offrent de réels rapprochements avec ceux du nord-est de la Gaule romaine. Au-delà du IIIe siècle, la langue celtique n’est plus dominante face au latin dans les usages courants, dorénavant, l’ancienne langue se mélange avec le latin avec le latin, pour disparaître progressivement des écrits locaux.

Dédicace de Segomaros ( inscription gallo-grecque), sur une plaque de pierre dédiée à la déesse Belisama, découverte à Vaison la Romaine en 1840.