Archives avril 2020

Saintes, rue Bernard.

Saintes, rue Bernard.

Jean-Philippe Baigl

Avant la construction du projet d’extension de l’EHPAD de la Providence à Saintes, un diagnostic archéologique réalisé en 2012 avait permis d’identifier plusieurs phases d’occupation depuis la période antique jusqu’à l’Epoque moderne, donnant ainsi lieu à une campagne de fouille ( fig.1). Effectuée par une équipe d’une dizaine d’archéologues de l’Inrap cette opération a débuté le 13 janvier 2014 pour se terminer au mois d’août.

FProvidence Fig 1

Figure 1 – Vue générale de la fouille lors du décapage des niveaux antiques (cliché G. Lavoix)

D’une superficie de 2 500m², l’emprise de la fouille occupe le bord oriental du promontoire qui domine le cœur ancien de la ville de Saintes.

Les nombreuses découvertes effectuées dans ce quartier depuis la fin du XIXè siècle témoignent d’une densité importante de vestiges remontant aux origines de la ville. Toutefois, hormis les opérations préalables à la construction de l’hôpital Saint-Louis dans les années 1970, aucune fouille préventive d’envergure n’avait été réalisée dans le centre de la cité antique. Cette opération offre donc l’opportunité d’obtenir des données inédites sur les origines de la ville, les prémices de son urbanisation, le développement et l’évolution de la trame urbaine depuis l’Antiquité jusqu’à l’Epoque moderne, ainsi que sur l’histoire des fortifications de la ville et de son château.

Les niveaux anciens

Les vestiges les plus anciens concernent des traces fugaces d’occupation de la fin de l’Âge de Bronze ou au début de l’Âge du fer : il s’agit le plus souvent de tessons de céramique retrouvés de manière erratique au sein des occupations postérieures ou au niveau du paléosol. Les premières structures organisées concernent des constructions sur poteaux ou sablières présentes sur toutes les zones explorées exhaustivement, indiquant une occupation du secteur vers le milieu du 1er siècle av. J.-C ( à confirmer par l’étude non encore effectuée du mobilier). La structuration de l’espace par niveaux de circulation apparaît à l’époque augusto-tibérienne conjointement à la densification de l’occupation.

Un îlot urbain du Ier au IIIè siècle.

Les recherches ont révélé l’existence d’un îlot urbain situé à l’angle de deux rues ( fig.2), toutes deux bordées par un égout et un portique; ce trottoir couvert est séparé de la rue par une colonnade. les recharges successives de galets, silex ou fragments de tuiles qui constituent les niveaux de circulation de la voie témoignent d’une utilisation fréquente et ancienne. La voie est-ouest parait secondaire à celle d’axe nord-sud qui doit correspondre au cardo qui, en se prolongeant vers le nord, dessert les thermes de Saint-Saloine d’un côté et de l’autre un quartier périphérique antique, objet d’une fouille fin 2013 rue Daniel Massiou.

Le bâtiment dégagé à l’angle des deux rues montre de grands espaces rectangulaires voués en partie à une activité artisanale ( travail des métaux) et peut-être aussi commerciale. Un autre ensemble séparé du premier par une cour a été dégagé plus à l’est. Une pièce donnant sur la voie décumane dessert une composition monumentale dégagée seulement partiellement et qui montre notamment une pièce à abside richement ornementée ( placage de marbre, pilastres moulurés,….).

Providence plan fig2

Figure 2 – Plan schématique des principaux vestiges du Ier au IIIè s, ap.J.-C. ( J.-P.Baigl, G. Lavoix, P.Neuvy, J.-S.Torchut, Inrap)

La construction du rempart ( fin du IIIè s./début du IVè siècle)

L’organisation de l’îlot urbain perdure jusqu’au IIIè s. pour disparaître lors de la construction de l’enceinte urbaine vers la fin du IIIè siècle vraisemblablement. Le tracé du rempart, encore visible à l’angle de la rue Bernard et de la place du 11 Novembre, se poursuit vers le nord , sous le parking le long du mur de clôture occidental de la Providence, qui constitue la limite de la fouille, la situant ainsi à l’intérieur de l’enceinte.

L’îlot est progressivement détruit comme la plupart des monuments anciens de la ville ( édifices publics, temples, mausolée,…) avec une récupération des matériaux qui serviront à la construction de la fondation du rempart. Plusieurs blocs d’architecture, colonnes essentiellement, ont été découverts lors de l’exploration.

Le rempart n’est pas visible sur la fouille puisqu’il se situe quelques mètres plus à l’ouest donnant donc l’opportunité d’étudier les abords immédiats de l’intérieur de l’enceinte. Un talus interne adossé au pied de la fortification a ainsi pi être identifié.

La réorganisation de la ville à l’époque médiévale

Cette zone zone au pied du rempart restera vierge de toute construction jusqu’au VIIIè/Xè siècle. A partir de cette période qui peut s’étendre jusqu’au XIIè siècle, l’espace vraisemblablement voué à des jardins est percé d’une multitude de fosses( silos, latrines, dépotoirs) indiquant une toute proche occupation : l’analyse du matériel permettra peut-être de savoir s’il s’agit d’un habitat civil ou des phases anciennes du château ( fig. 3).

Providence plan fig3

Figure 3 – Plan synthétique de l’occupation médiévale (J.-P. Baigl, G.Lavoix, P. Neury, J.-S. Torchut, Inrap)

Des voies se dirigeant vers l’angle nord-ouest du site témoignent probablement d’un accès à celui-ci. Si aucune construction n’a été observée dans ce secteur en liaison avec les fosses, à partir du XIIIè s.se développe un bâti avec des constructions de diverses qualités. Au sud et à l’ouest, des bâtiments sont élevés en moellons montés à la terre ( fig.3, A-B-C-D-E), alors qu’au centre de l’espace un bâtiment en pierres de taille liées au mortier de chaux est élevé sur un cellier semi-enterré ( fig.3, F.G). Ce dernier subit une reconstruction totale avec une extension vers l’ouest avant d’être abandonné dans le courant du XIVè s. comme semble-t-il, le reste du terrain sous réserve de l’étude complète du mobilier céramique.

Providence

Vue vers le nord-ouest, d’une des tours du château et de son escarpe talutée. A droite, l’escarpe a été détruite par une carrière moderne (cliché J-P Nibodeau Inrap).

Jean-Philippe Baigl, archéologue INRAP, responsable de la fouille donnera une conférence sur ce thème quand nous serons sortis de l’urgence sanitaire actuelle.

Article publié dans le bulletin SahCM n°42 de 2015 disponible à la vente sur ce lien

Diagnostic archéologique et mise en valeur du château de Bouteville

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Suite à la conférence de Jean-Paul Gaillard sur le château de Bouteville, le 22 février 2020, puis de la sortie organisée par la SahCM pour ses adhérents le 7 mars 2020 ( voir l’article dans la rubrique : « sorties » du site), Vincent Miailhe , archéologue et topographe à l’INRAP, partage la photogrammétrie (3D) de son intervention sur le château avec Adrien Montigny, archéologue à l’INRAP, lors d’un diagnostic archéologique réalisé en 2019. Ce diagnostic a permis de mettre au jour le donjon roman et d’autres éléments de la fortification médiévale, enceinte et piles du pont levis.

Un château, près de 2000 ans d’histoire

Le château de Bouteville a été l’une des plus importantes places fortes de Charente au Moyen-Âge et l’un de ses plus fastueux château au XVIIème siècle. Occupée dès la fin de l’époque gallo-romaine, la colline de Bouteville est fortifiée dès le Xème siècle. Le château du Moyen-Âge sera démoli pendant les Guerres de religion, reconstruit sous la Renaissance, achevé vers 1624 et deviendra une prison en 1794. Il est délaissé au XIXème siècle. Classé au titre des Monuments Historiques depuis 1984. Le château bénéficie aujourd’hui de travaux de consolidation , de restauration et de valorisation grâce à l’engagement de la Communauté d’agglomération de grand Cognac,  de la commune de Bouteville, au soutien de la Fondation du Patrimoine et de la mission Bern, ainsi que de la participation de l’association de Sauvegarde du Patrimoine de Bouteville.

Diagnostic archéologique de l’INRAP en 2019

Dans le cadre du projet de restauration et de mise en valeur du château de Bouteville par le communauté d’agglomération du grand Cognac, un diagnostic archéologique, dirigé par Adrien Montigny (INRAP), a été réalisé à l’intérieur de l’enceinte du château. Le premier château aurait été établi par les comtes d’Angoulême au début du Xème siècle, pour se protéger des invasions Normandes. Le château subira de nombreuses transformations au cours de la période médiévale et il sera durement abîmé pendant les guerres de religion. Un nouveau château sera construit mais il restera inachevé. Le château actuel est composé de 3 corps de bâtiment du XVIIème siècle autour d’une cour-terrasse et il ne conserve que peu d’éléments médiévaux visibles en élévation mis à part la topographie du terrain. L’intervention a permis de mettre à jour certains éléments du château médiéval dans plusieurs sondages, tels que le donjon (Tr.6 et 14), un glacis et le premier fossé (Tr.8) et une entrée dotée d’une barbacane (Tr.9).

Bouteville Inrap

L’archéologue et topographe Vincent Miailhe a réalisé une image 3D de son intervention sur le château de Bouteville à découvrir sur ce lien.

Extrait des « Cahiers de l’aqueduc n°1 »

Peinture de Bourignon – Le vallon des ArcsPeinture de Bourrignon : Le Vallon des Arcs

MEDIOLANUM, le chef-lieu de la cité des Santons et ses aqueducs

par Jean-Louis Hillairet

Les origines romaines de Saintes semblent, d’après Louis Maurin, correspondre au premier gouvernement du corégent d’Auguste, Agrippa vers 40 à 37 av. J.-C, et font suite au lancement du schéma routier, dont la première des quatre voies principales partait de Lyon et aboutissait chez les Santons. L’étude architectonique des blocs monumentaux Augustéens et Julio-Claudiens de Mediolanum ( Saintes) montre que ceux-ci n’ont pas d’équivalent en Aquitaine, ce qui incite les scientifiques à penser que cette ville fut la première capitale de cette nouvelle province. Vaste territoire qui s’étendait depuis les abords de la Loire jusqu’aux Pyrénées, elle englobait la plus grande partie du Massif Central. Il est raisonnable de penser, au vu de l’importance des travaux, que c’est ç ce moment, que les Romains décident, grâce à leur maîtrise technologique, de construire un aqueduc pour desservir la ville en eau potable. L’eau représente dans l’antiquité un élément important du confort urbain. Les capitaux que sa construction nécessite manifestent la richesse de la cité.

A cette époque, un premier aqueduc voit le jour, depuis la source de la « Font-Morillon » sur la commune de Fontcouverte, jusqu’aux thermes de Saint-Vivien, construits au bord de la Charente.

Sur le parcours, plusieurs ouvrages de qualité ont été réalisés: le pont-aqueduc du vallon des Arcs, long de 160m avec ses 27 arcades, puis la galerie du « Plantis des neuf puits », creusée sur une longueur de 500m à 17m de profondeur, enfin un autre pont-aqueduc à « Hautmont » long de 400m qui comprenait 62 arches et atteignait 29 m de hauteur. Cet aqueduc devait avoir, d’après A. Triou, un débit de 3000m³/jour.

Planche Claude MassePlanche de Claude Masse : le pont-aqueduc du vallon des arcs et le tunnel du Plantis des neuf puits en haut et le pont-aqueduc de Haumont en bas

C’est ainsi, qu’un nouvel établissement thermal est construit à Saint-Saloine pour répondre à l’augmentation de la population. A cette occasion, il faut revoir le débit de l’aqueduc qui est trop faible. Ainsi voit le jour un nouvel aqueduc réunissant les eaux des sources des communes du Douhet et de Vénérand, qui double le parcours du premier aqueduc à partir de la source de Fontcouverte, et permet sans doute d’additionner ses eaux aux deux autres. Le débit ainsi cumulé du nouvel aqueduc pouvait atteindre environ 10 000m³/jour. Ce nouvel itinéraire a permis de réutiliser, après des modifications de hauteur, les ouvrages d’art du premier aqueduc, diminuant ainsi le coût de la construction.

Les aqueducs de Saintes possèdent différents types d’ouvrages. Tout d’abord en leur point de départ, les captages des sources, et leur arrivée, les thermes. Entre ces deux points, il existe un conduit qui a été réalisé soit en tranchées, soit en tunnels, soit en galeries construites hors sol. Puis, lorsqu’il doit franchir un vallon et une vallée, ce conduit passe soit sur un mur-pont, soit sur un pont-aqueduc, voire, pour le franchissement de la vallée de la Charente, par le biais d’un siphon muni d’ouvrages spécifiques ( réservoirs de chasse et de fuite). Un autre ouvrage remarquable est le bassin de jonction des deux aqueducs de Vénérand et du Douhet, celui-ci possédant un système d’évacuation des eaux, en souterrain, assez complexe.

Les recherches effectuées depuis 2003 ont permis de mettre au jour d’autres ouvrages inédits, tels que le croisement de deux aqueducs à l’emplacement d’un talweg de vallon, des systèmes de délestage d’eau, des mur-ponts, la jonction entre la sortie d’un tunnel et le début d’une tranchée et surtout un troisième aqueduc plus tardif.

Galerue des neufs puits J. TriouLa galerie des neuf puits, photo de J. Triou

Extrait publié par la SahCM en 2008 dans  » les cahiers de l’aqueduc n°1  » (épuisé)

Les autres cahiers sont toujours disponibles à la vente :

Les cahiers de l’aqueduc n°2

Les cahiers de l’aqueduc n°3

Les cahiers de l’aqueduc n°4

Découverte d’une chapelle funéraire à St Eutrope de Saintes.

Visite Piat

Dans le cadre du Programme Commun de Recherches sur Saint-Eutrope de Saintes, mené depuis 2017 par Christian Gensbeitel, maître de conférence à l’université Montaigne Bordeaux III, Jean-Luc Piat, archéologue de la société Eveha a réalisé en deux jours une fouille programmée le long du chevet nord de la basilique Saint-Eutrope. L’objectif était de retrouver et de comprendre les vestiges d’un bâti circulaire représenté sur un plan de Claude Masse daté de 1715 et sur une estampe de Félix Benoist au XIXe siècle.

Une chapelle funéraire

Ce bâtiment circulaire est représenté sur le plan de Claude masse en 1715 à proximité du chevet de Saint-Eutrope, sans aucune indication sur sa destination. La fouille a permis d’en retrouver les fondations et de les étudier.Cette tour avait un diamètre de 5,30 mètres. Le mur intérieur concave indique la présence d’une voûte en coupole. Jean-Luc Piat estime la hauteur d’origine de cette salle à 5, 70 mètres et la hauteur de la tour à une quinzaine de mètres. L’analyse de l’ensemble permet à l’archéologue de donner une première estimation de datation entre le XIIe et le XIXe siècle. La datation pourra être affinée en post-fouille avec l’étude du mobilier archéologique.

La topographie du lieu, contre le chevet et dans l’enceinte du cimetière médiéval, la similitude de la configuration avec la lanterne des morts de Sarlat, une chapelle sépulcrale de la fin du XIIe, située dans le cimetière saint-Benoit, derrière le chevet de la cathédrale Saint-Sacerdos, mène Jean-Luc Piat à penser que ce bâtiment pourrait être une chapelle funéraire. Le plan centré représenterait symboliquement le tombeau du Christ.

Afin de ne pas perturber les messes des pèlerins de Compostelle qui avaient lieu toutes les heures dans l’église basse de la basilique, les moines auraient construit cette chapelle secondaire afin d’assurer les messes funéraires, et gérer les inhumations du cimetière.

Sarcophages mérovingiens et médiévaux

La chapelle funéraire est située dans l’enceinte du cimetière médiéval. La parcelle fouillée a également mis au jour quatre sarcophages de différentes époques. Le chevauchement des différents éléments permet de les hiérarchiser . Les deux plus anciens sont mérovingiens car situés sous les remblais de la fin du XIe siècle ( celui du creusement de la crypte), Jean-Luc Piat les estime entre le VIIe et le Xe siècle. Ils ont été coupés lors de la construction de la chapelle funéraire. Un troisième sarcophage a été creusé dans les remblais du XIe siècle, l’archéologue l’estime donc entre le XIIe et le XIVe siècle. Un quatrième sarcophage a été installé le long de la maçonnerie de la tour, l’archéologue en déduit qu’il est postérieur à la construction de la chapelle. Le choix a été fait de ne pas approfondir les recherches sur ces inhumations, par manque de temps et parce que l’objet des recherches était la chapelle. L’intérieur des sarcophages n’a pas été fouillé.

La réoccupation du début du XIXe siècle

Un immeuble a été construit sur l’emplacement de la chapelle au début du XIXe siècle, sous Napoléon Ier. Le dallage visible à l’intérieur du bâti circulaire est le plafond d’une fosse d’assainissement aménagée dans la chapelle. C’est dans ce bâtiment que se trouvait la célèbre boulangerie Boulestier jusqu’aux années 1970 avant de déménager à son emplacement actuel. C’est en 1977 que le bâtiment sera rasé et les vestiges de la chapelle recouverts.

Article de Romain Charrier , publié avec l’accord de Jean-Luc Piat, archéologue ( Eveha).

Les journées européennes de l’Archéologie.

JEA 2020

La Société d’archéologie et d’histoire de la Charente-Maritime participe aux « Journées européennes de l’archéologie » et met en place les visites et ateliers suivants :

6-un couple de visiteurs remontant émerveillés de l'état de conservation de l'aqueduc

Le samedi 20 juin, sur le golf, à Fontcouverte-trou n°3 ( accès fléché), descente en nacelle dans une galerie de l’aqueduc qui acheminait à l’époque romaine l’eau des source du Douhet, Vénérand et Fontcouverte vers la ville de Mediolanumde 10h à 12h20 et de 14h à 18h. L’accès se fera par la vigne et non par le golf pour ne pas perturber les golfeurs.

Chapelle des jacobins-Centre ville de Saintes 14h-18h

Démonstration de taille de pierre

Le dimanche 21 Juin , l’accueil se fera dans le Vallon des Arènes, au local « Le Calme », en bas des escaliers qui descendent à côté de chez Boulestier.

Pour deux ateliers , de 10h à 12h30 et de 14h à 18h.

  • sur l’épigraphie, avec alain Michaud : étude des inscriptions sur de la matière dure ( pierre, terre cuite, métal) concerne les textes administratifs, les graffiti, les bornes routières, les tombes, etc…grâce à cette science auxiliaire de l’archéologie.
  • venez découvrir et comprendre les textes qui nous permettent un lien direct avec nos ancêtres santons.
  • sur la céramique avec jean-Louis Hillairet
  • Une vraie enquête passionnante où l’on apprend à différencier les céramiques selon des critères tels que les couleurs, les cuissons, les pâtes et les formes afin de pouvoir déterminer les époques, les lieux de productions et les modes de cuisson.
  • Chapelle des Jacobins-centre ville de Saintes
  • 14h-18–Démonstration de taille de pierre
  • par les tailleurs de pierre de la SahCM

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Assemblée générale de la SahCM

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L’assemblée générale de la Société d’archéologie et d’histoire de la Charente-Maritime qui devait se tenir le 25 Avril a été reportée au : 

-Samedi 27 juin 2020-salle Saintonge-à 14h et 15h pour la conférence de Mme Céline Trézéguet, archéologue départementale. Elle présentera l’actualité archéologique de la région, fouilles, découvertes etc….

Puis partage du verre de l’amitié.