Conférence « la langue gauloise et ses applications locales ».

Conférence proposée par la Société d’archéologie et d’histoire de la Charente-Maritime, animée par Bernard Petit, professeur agrégé d’histoire.

Il évoquera l’ancienneté et l’ampleur spatiale de la diffusion de ce que les chercheurs nomment plutôt le vieux-celtique continental, puis présentera les caractères d’une langue à déclinaisons, probablement cinq. Enfin, il évoquera les aspects plus locaux perceptibles à partir surtout de l’épigraphie de l’époque gallo-romaine, de l’instrumentum et quelques autres supports divers.

Il montrera des aspects nouveaux de la recherche à partir des pratiques linguistiques de tradition celtique analysable depuis la conquête romaine jusqu’au IIIe siècle. Par exemple, les noms de personnes du pays charentais, voire de la Gironde, présentent longtemps et de manière surprenante peu de comparaisons avec ceux des peuples voisins, mais au contraire offrent de réels rapprochements avec ceux du nord-est de la Gaule romaine. Au-delà du IIIe siècle, la langue celtique n’est plus dominante face au latin dans les usages courants, dorénavant, l’ancienne langue se mélange avec le latin, pour disparaître progressivement des écrits locaux.

Pour réfléchir ensemble à ces questions, nous vous donnons rendez-vous le vendredi 19 décembre 2025 à 18h30, à l’auditorium de la salle Saintonge, rue Chapsal à Saintes. Entrée et participation libre.

Dédicace de Segomaros ( inscription gallo-grecque), sur une plaque de pierre dédiée à la déesse Belisama, découverte à Vaison la Romaine en 1840.

Conférence : « Réjouissances monarchiques et joie publique à Paris au XVIIIe siècle ».

Conférence proposée par le GREH , animée par Pauline Vallade, professeure agrégée et docteure en histoire moderne, maîtresse de conférences et chercheuse associée au centre d’Etudes des Mondes modernes et contemporains de l’Université Bordeaux Montaigne ( EA 2958).

« L’histoire de la joie publique à Paris au XVIIIe siècle est avant tout une histoire de rencontres politiques. Entre le roi et son peuple puis, inversement, entre les sujets du roi et tout un appareil monarchique. Les festivités ne sont nullement limitées à un décor exceptionnel dans les rues vivantes de Paris , elles sont bel et bien une manifestation contrôlée et surveillée. La monarchie ne cessa d’encadrer et de rechercher les acclamations et toutes les manifestations de joie. C’était là, selon elle, autant de marques d’approbation de son bon gouvernement . Nul ne devait s’écarter des injonctions alors imposées. Se réjouir pour le roi était alors un devoir auquel chacun devait obéir selon son rang. Pour autant les Parisiens conservèrent une marge de manoeuvre , minuscule d’abord , pour transformer ces réjouissances en autant d’occasions de produire un discours ambigu, voire critique à l’égard des autorités. Acclamer n’était pas gratuit. Se rendre au feu d’artifice non plus. C’est en détournant les gestes de la joie publique qu’ils construisirent peu à peu un véritable droit à se réjouir. Par-delà les évolutions spatiales et temporelles , l’histoire de la joie publique apporte ainsi une certitude , celle de pouvoir penser simultanément l’adhésion et la critique, l’approbation et la contestation ou en d’autres termes, le devoir puis le droit de se réjouir, afin de pouvoir s’exprimer autrement dans la vie politique du XVIIIe siècle ».

Pauline Vallade

Image : tableau du  » Feu d’artifice tiré de l’hôtel de ville pour la naissance du Dauphin ( 1782) » attribué à Louis Nicolas van Blalenberghe – Musée Carnavalet, Paris.

Le samedi 8 novembre 2025 à 17h -salle Fragonard du couvent des récollets à Cognac.

Conférence : Oradour sur Glane : un massacre de civils.

Dans la cadre des animations de l’AVF, une conférence historique aura lieu le mardi 18 novembre prochain à l’amphithéâtre de la salle Saintonge, rue Chapsal à Saintes à 14 heures.

Le thème : 10 juin 1944 Oradour sur Glane massacre de 642 civils

Pourquoi et comment se sont déroulés les faits ?

La conférence seraanimée par Alain Marembert, Président du Souvenir Français, Comité de Saintes.

Entrée gratuite

En savoir +

6 juin 1944, débarquement des troupes alliées en Normandie. La division allemande appelée division « Das Reich » stationnée à Montauban reçoit l’ordre de remonter sur le front.

Subissant les attaques répétées de la résistance, elle décide de faire un exemple. Elle jette son dévolue sur un village proche de Limoges : Oradour sur Glane.

Bilan de ce massacre : 642 victimes (hommes, femmes et enfants)

Comment se sont déroulés les faits et quelles suites ont été données à cette affaire ?

Conférence : Marguerite de Valois : la Reine Margot.

Qui ne connait pas la Reine Margot? héroïne d’un célèbre roman d’Alexandre Dumas, épouse du roi Henri IV et tête d’affiche d’un film sorti en 1994 avec l’actrice Isabelle Adjani dans le rôle principal. Marguerite de Valois est sans doute une figure de l’Histoire de France tout à la fois connue et maltraitée par une légende noire fixant pour toujours l’image d’une princesse débauchée et scandaleuse. Cette image masque la réalité d’une personnalité féminine qui chercha à jouer un rôle politique au temps des guerres de Religion et revendiqua pour les femmes une place à part entière dans une société très largement dominée par les hommes. Marguerite de Valois porta haut le combat des femmes de son temps et perpétua jusqu’au début du XVIIe siècle l’esprit de l’humanisme et de la Renaissance.

Alain Joblin a publié ces dernières années : Marguerite de Valois ( La Reine Margot) aux éditions Ellipses, Paris , 2024.

Toute sa bibliographie sur le site du laboratoire du : Centre de Recherches et d’Etudes Historiques.

La conférence sera suivie d’un pot convivial avec l’auteur.

Conférence : « L’Aventure éditoriale des Clubs du livre » de 1946 à 1970.

La période de l’après-guerre en France est marquée par une soif d’écriture et de lecture et , plus généralement, d’accès au monde des arts. Les Clubs de livres émergent comme une réponse à ce besoin, rendant la littérature plus accessible à un public élargi et jouent un rôle important dans la démocratisation de la culture. Portés par des maquettistes de renom comme Pierre Faucheux et Robert Massin , le livre devient progressivement un objet artistique à part entière …

Bibliothèque du Muséum d’histoire naturelle – 28 rue Albert Ier – La Rochelle

Entrée par l’accueil du Muséum

Participation libre.

Conférence : 170 ans de préhistoire Saintongeaise

La conférence est proposée par le PALEOSITE , à Saint-Césaire le 26 septembre à 19h.

Jean-François Tournepiche , conservateur honoraire du Patrimoine en sera le conférencier. Il consacre ses recherches et actions de valorisation du patrimoine préhistorique et paléontologique charentais depuis 50 ans .

Depuis 170 ans, les découvertes majeures réalisées en Charente et les travaux des préhistoriens ont profondément marqué la Préhistoire française et contribué à l’essor de cette discipline . Des origines aux années 2000, Jean-François Tournepiche retrace les grandes étapes de ces recherches dans le bassin charentais, les analyse et rappelle combien ce territoire peut s’enorgueillir d’avoir joué un rôle fondateur dans la naissance de la préhistoire en France.

La conférence est gratuite , l’inscription conseillée

Le repas après la conférence : 18€ par personne doit être obligatoirement réservé par mail -mediation@paleosite ou 05 46 97 90 90

La photo représente le Dr Henri Martin à Roc-de-sers

Roc-de-ders est un site archéologique situé sur la commune de Sers en Charente , au sud-est d’Angoulême , regroupant plusieurs grottes ornées et abris sous roche . Henri Martin y réalise les fouilles les plus importantes de 1909 à 1933.

Conférence : « cartographie d’Aunis et Saintonge, 2000 ans de représentations ».

Conférence proposée par la Société d’archéologie et d’histoire de la Charente-Maritime . Le conférencier , Thierry Bouyer , géomètre retraité , passionné de cartographie présentera une aventure cartographique de 2000 ans en 22 cartes . Des cartes d’abord très grossières , tirant leur exécution des astronomes, des voyageurs et des interprétations des artistes peintres. Après un moyen âge perturbé , au début de la renaissance sont découvertes les cartes antiques présentées dans des atlas. On ne s’y intéresse pas encore aux provinces mais à la France. Puis viennent les cartes régionales, avec leurs différents découpages des institutions, pour en venir aux cartes thématiques religieuses , politiques et administratives.

La présentation sera accompagnée d’une vidéo projection montrant les cartes dans leur intégralité et permettant de zoomer sur les détails.

Le conférencier Thierry Bouyer , passionné de cartographie , admiratif devant les réalisations de ces cartographes qui avec les moyens de leur époque , ont pu accomplir ces travaux colossaux d’interprétation de nos provinces.

L’auteur présentera son ouvrage de 84 pages dont 32 cartes couvrant 2000 ans de cartographie, dont est extraite la carte ci-dessus, le :

Vendredi 17 octobre 2025 à 18h30

Auditorium de la salle Saintonge

Rue Chapsal- Saintes

Entrée et participation libres.